Elle réintroduit des pesticides comme l’acétamipride, un néonicotinoïde pourtant interdit depuis 2018, car il est dangereux pour les insectes, les oiseaux et notre santé. Pourtant, les scientifiques nous alertent sans cesse sur les effets toxiques de ces molécules sur notre santé et l’environnement (Inserm 2021, INRAE/IFREMER 2022).
Elle facilite la destruction des zones humides, essentielles pour la biodiversité et la régulation du climat, en créant une catégorie de « zone humide fortement modifiée » dans laquelle les activités et les travaux ne seront plus soumis aux procédures administratives relatives à la loi sur l’eau. En France, plus de 60 % des zones humides ont disparu depuis le début du XXe siècle, dont la moitié entre 1960 et 1990.
Elle accélère le développement des mégabassines. Ces gigantesques retenues d’eau privatisent l’eau et maintiennent un système agricole obsolète. Elle assouplit les procédures relatives à l’implantation de mégabassines en proposant une présomption de reconnaissance d’intérêt public majeur pour les projets de mégabassines.
Elle affaiblit les missions de l’Office français de la biodiversité, dont les missions sont essentielles pour le maintien et le développement de la biodiversité.
POURTANT, UN AUTRE MODÈLE AGRICOLE EST POSSIBLE !
L’agriculture biologique et paysanne a fait ses preuves, tant en ce qui concerne la viabilité économique, la durabilité, et la capacité à produire efficacement.
Elle fournit une production alimentaire diversifiée de qualité ainsi que des services environnementaux, sociaux et économiques élevés aux territoires qu’elle fait vivre.
Elle rémunère équitablement les paysan-ne-s pour les services qu’ils rendent à la société.
Elle s’appuie sur des pratiques qui respectent la santé humaine, la biodiversité et le bien-être animal. Ses techniques font l’objet d’un consensus scientifique de plus en plus éprouvé à l’échelle internationale.
Économe en eau, et elle est un puissant remède contre le changement climatique
Elle raccourcit et relocalise les filières, favorise l’emploi rural, et favorise leur autonomie alimentaire. Les relations commerciales Nord-Sud sont rééquilibrées et permettent aux filières locales de se développer et conditionnent les importations de produits du Sud à une juste rémunération des paysan·ne·s et aux pratiques agricoles durables.
APIFERA Sciences Naturelles rejoint l’appel de la Confédération Paysanne du Tarn, et vous invite à les rejoindre, le lundi 30 juin à 11h30, Place Lapérouse à Albi.
