Aller au contenu

L’argiope fasciée ou l’épeire frelon

Argiope bruennichi (Scopoli, 1772) – Araneidae – Epeire frelon

L’ argiope-frelon photographiée entre deux rangées de tomates dans le jardin de Laurence (Ph. Laurence Lancien)

 

Classification scientifique :

Phylum : Arthropodes

Classe : Arachnida

Ordre : Araneae

Famille : Araneidae

Genre : Argiope

Espèce : bruennichi

Nom scientifique : Argiope bruennichi

Noms vernaculaires : Argiope fasciée, Argiope frelon, Argiope rayée, Epeire frelon

Populairement appelée Épeire frelon ou Argiope fasciée, elle possède un abdomen argenté dans la partie antérieure, puis jaune plus ou moins pâle, orné de bandes noires transversales et sinueuses qui la rendent facilement visible. Ses pattes alternent zones jaunes, orangées et brun foncé.

Le dimorphisme sexuel est marqué, les femelles étant nettement plus grosses que les mâles, ceux-ci font à peu près le tiers de leur taille. Les fils de soie sont secrétés par trois paires de filières situées à l’arrière de l’abdomen.

Longueur du corps : 15-22 mm (femelles), 7-8 (mâles).

Longueur totale : environ 36 mm

Cette espèce se rencontre l’été, jusqu’en automne pour les femelles.

Elle est abondante dans les milieux ouverts herbeux et dans les buissons où elle tisse près du sol une toile géométrique présentant un motif nacré en zig-zig vertical, le « stabilimentum », dont le rôle précis n’est pas encore connu. L’Argiope se tient au centre de sa toile, la tête en bas, attendant patiemment qu’une proie tombe dans son piège.

La reproduction a lieu en été, la femelle pond des œufs dans un cocon caractéristique en forme de montgolfière, enveloppé de soie, qui protège les œufs des rigueurs de l’hiver. La femelle meurt peu après le tissage, l’éclosion survient au printemps suivant.  L’Argiope fasciée est une prédatrice d’invertébrés souvent de grande taille : abeilles, sauterelles etc. Elle les enveloppe dans la soie puis les tue d’une morsure, injecte des sucs digestifs pour les liquéfier et aspire leur substance.

Texte rédigé par C. Conrad